
Au Cameroun, le mystère plane sur l’avenir de la Direction générale à la recherche extérieure (DGRE) huit mois après l’arrestation de son ancien directeur général, Léopold Maxime Eko Eko. Alors que le pays retient son souffle pour connaître le sort de cette agence de renseignement redoutée, l’incertitude demeure.
L’absence de décision immédiate est devenue une caractéristique emblématique de la politique présidentielle au Cameroun, et la DGRE en est l’exemple le plus récent. Depuis l’incarcération d’Eko Eko le 7 février 2023, l’agence de renseignement est en quête d’une direction claire. Le président Paul Biya, réputé pour son approche méthodique des affaires d’État, a pris son temps pour nommer un nouveau directeur général. Pendant ce temps, le commissaire divisionnaire Monkouop Mouminou, directeur général adjoint, assure l’intérim.
La question qui reste en suspens est de savoir si la DGRE sera réformée. Les fonctionnaires de l’agence attendent avec impatience un signe de la présidence. Pendant cette période d’attente, la DGRE continue de gérer des affaires cruciales pour la sécurité nationale, mais son leadership demeure incertain.
L’arrestation d’Eko Eko est liée à l’assassinat du journaliste Martinez Zogo en février 2023. Cette situation complexe met en évidence les enjeux majeurs auxquels fait face la DGRE et le gouvernement camerounais. Pour le moment, la devise « Ici, il n’y a pas d’urgence » semble être la règle d’or dans la gestion de ce dossier, laissant la DGRE dans une période troublée et en attente d’un avenir plus clair. La nation retient son souffle pour voir comment cette situation évoluera dans les mois à venir.